4 « zones de danger » dans votre routine de travail quotidienne

4 « zones de danger » dans votre routine de travail quotidienne

Vous n’êtes peut-être pas conscient de votre vulnérabilité dans ces domaines. Voici comment corriger les comportements qui mettent votre sécurité en danger.

L’établissement de protocoles de sécurité au travail est l’un des meilleurs moyens de protéger votre sécurité personnelle, d’autant plus que 22 % des agents immobiliers déclarent avoir craint pour leur bien-être physique ou la sécurité de leurs informations personnelles au travail, selon le rapport 2023 Member Safety Residential Report de la National Association of REALTORS®. « Les crimes contre les professionnels de l’immobilier ont augmenté de 300 % depuis 2006. Il est important que nous prenions des mesures pour nous protéger », déclare Janet Judd, ABR, CRS, courtier-associé chez RE/MAX Results dans la région de Saint-Louis.

Judd est bien placée pour le savoir : Ancienne présidente du REALTOR® Safety Advisory Committee de la NAR, elle a également été la première femme officier de police embauchée par son service dans le comté de Saint-Louis au début des années 1980. Judd partage les quatre zones de danger que les professionnels de l’immobilier peuvent rencontrer au cours de leur journée de travail et comment minimiser les risques associés.

Première zone de danger : votre véhicule
Les professionnels de l’immobilier sont souvent distraits par leur téléphone lorsqu’ils sortent de leur véhicule ou s’y rendent à pied. Les criminels voient dans cette distraction une occasion d’attaquer.

Conseils de sécurité :

Faites attention à ce qui vous entoure. Garez-vous dans un endroit bien éclairé, avec des gens et d’autres voitures à proximité, si possible.
Garez-vous sur les places de parking pour sortir plus rapidement.
Soyez vigilant entre 20 heures et 2 heures du matin, heure à laquelle se produisent la plupart des car-jackings.

Verrouillez les portières des passagers lorsque vous entrez dans votre véhicule.
Mme Judd conseille aux professionnels de l’immobilier d’être attentifs à leur environnement et de rechercher « l’écureuil rose », c’est-à-dire tout ce qui n’est pas à sa place. « Si vous voyez quelqu’un porter un manteau épais en été, c’est inhabituel », explique M. Judd. « Ce manteau pourrait cacher des armes.

Deuxième zone de danger : le bureau
Le bureau peut sembler être un endroit sûr, mais des prédateurs peuvent surveiller les moments où vous êtes seul(e).

Conseils de sécurité :

Gardez les portes avant et arrière de votre bureau fermées à clé, et assurez-vous que les portes sont munies de serrures à clé, et non de simples leviers.
Installez un verrou sur la porte de votre bureau personnel. Si vous n’en avez pas, demandez à la direction de votre bureau de vous en fournir un.
Gardez votre téléphone complètement chargé à tout moment.
Sachez comment utiliser la séquence d’urgence de votre téléphone.
Parlez d’une voix forte et soyez sûr de vous si quelqu’un vous prend par surprise.
Parce que les criminels recherchent les failles, le fait de parler et d’agir avec autorité peut faire reculer un intrus, explique M. Judd. « Créez des limites. Ne donnez pas l’impression d’être faible ou soumis.

Zone de danger numéro trois : Faire visiter une propriété
Les prédateurs sont connus pour cibler des agents individuels, se renseignant sur eux par le biais de leur présence sur les médias sociaux et cherchant à les rencontrer seuls. Garder le contrôle et adhérer aux protocoles de sécurité établis par votre entreprise peut aider à éliminer les pommes pourries.

Conseils de sécurité :

Demandez d’abord à vos clients de venir au bureau. Ceux qui ont des intentions criminelles peuvent refuser et se mettre en colère, signe que vous avez affaire à un prédateur.
Ne vous garez pas dans l’allée. Vous risquez d’être bloqué.
Gardez toujours vos clés et votre téléphone sur vous. Ne les posez pas sur une table.
Ne tournez jamais le dos à un prospect.
Évitez les espaces sans autre issue, comme les sous-sols. Ils peuvent être des pièges.
Selon Mme Judd, les professionnels de l’immobilier peuvent également envisager de vérifier les antécédents de leurs clients potentiels. Toutefois, elle met en garde contre le fait que si vous vérifiez les antécédents d’un client potentiel, vous devez le faire pour tous. « Sinon, vous risquez de créer une violation de l’équité en matière de logement », dit-elle.

Quatrième zone de danger : L’organisation d’une journée portes ouvertes
Les prédateurs peuvent également cibler un agent en particulier en organisant des journées portes ouvertes. Si vous remarquez qu’un client potentiel s’est présenté à plusieurs de vos journées portes ouvertes mais qu’il n’a pas fait d’offre, c’est un signal d’alarme.

Conseils de sécurité :

Laissez les clients potentiels entrer dans les différentes pièces. Vous pouvez rester près de la porte.
Établissez des itinéraires d’évacuation à chaque niveau de la maison.
Installez une sonnette à la porte d’entrée pour pouvoir entendre quand quelqu’un entre.
Appelez un ami ou le bureau à intervalles réguliers et programmés.
La fin d’une visite libre est potentiellement le moment le plus dangereux de l’événement. « Les gens peuvent se cacher dans les rideaux, les placards, les douches », explique Mme Judd. « N’oubliez pas de parler à quelqu’un au téléphone pendant que vous vérifiez la maison.

Avant tout, Mme Judd conseille à tous les professionnels de l’immobilier d’écouter leur instinct. « Lorsque vous avez la chair de poule, que votre cœur s’emballe, c’est votre instinct qui se met en marche », dit-elle. « Je le considère comme mon ange gardien. Je ne saurais vous dire combien de fois j’ai écouté mon instinct et j’ai toujours eu raison.

Comments

No comments yet. Why don’t you start the discussion?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *